jeudi 20 juillet 2017

Jubilé en parabole

 Parabole du petit poisson

Il était une fois un petit poisson très heureux dans la grande mer, qui se posait beaucoup de questions et il demandait à sa maman : «  C’est quoi l’océan ? Je voudrais que tu m’emmènes voir l’océan ». Et maman poisson lui répondait : « mais, mon petit, l’océan, tu ne peux pas le voir ; tu es dedans. Hors de lui, tu ne pourrais pas vivre ».

J’étais un peu comme le petit poisson. Dans la vie, je voyais des choses très belles, mais aussi des choses très vilaines et je me disais : « Ce n’est pas possible que la vie soit faite pour ça ». Je rêvais de beaucoup plus beau, beaucoup plus grand et j’ai compris peu à peu ce beaucoup plus grand : c’était Dieu et son amour. J’ai compris que j’étais comme le petit poisson : je vivais dedans et son amour m’enveloppait – comme il vous enveloppe tous – et que personne d’autre ne pourrait combler ma soif d’infini et que ça valait la peine d’y consacrer toute ma vie puisque Lui me donnait toute la sienne.


Cela n’a pas toujours été facile parce que même si on vit en Dieu, on ne le voit pas. Alors il faut y croire. Et puis, c’est comme dans l’océan, il y a des bons courants qui vous entraînent ou des raz de marée, des événements qui vous bousculent. Vivre avec des sœurs qui ont le même désir, qui prient avec nous, cela aide beaucoup, mais ce n’est pas toujours facile de bien s’entendre, c’est comme dans les familles. Et sans se pardonner les unes les autres, ce ne serait pas possible. Mais quand les gens viennent nous voir, ils disent : « Chez vous, c’est un lieu de paix ». Et la paix, il y en a tant besoin dans le monde !



 Bien sûr, il y a des sacrifices. Il faut d’abord quitter sa famille. Mais on s’aperçoit qu’on l’aime encore plus. Ne pas avoir d’enfants, mais des enfants, j’en ai beaucoup ; tous ceux que j’ai préparé au baptême et ils me le rendent bien.
Chanson pour Marguerite de son amie :

Ref :    Il n’y a personne qui soit comme Marguerite (Ter)
            Il n’y a vraiment personne comme elle.

1.     Pour s’occuper avec tant de tendresse des enfants à Pailleron
2.     Pour coudre des housses pour recouvrir les appareils de musique dans la cure à Curial.
3.     Pour collaborer avec Hakima.
4.     Pour motiver les TUCs dans la garde des enfants.


Bref, en regardant ces 60 années, je me dis que si c’était à refaire, je recommencerais parce que Dieu ne peut pas nous manquer, et je dis aux enfants : « Si jamais un jour Jésus vous appelle à vivre pour lui, n’ayez pas peur de lui dire oui ; ça vaut le coup. Et vous parents, ne les empêchez pas, vous ne savez pas de quel bonheur vous les priveriez ».

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